Pour ceux qui nous connaissent, nous ne sommes pas vraiment des "fashions victimes".
De quelles victimes parlons-nous vraiment lorsque l’on emploie ce terme d’ailleurs ? Les vraies victimes, nous les connaissons bien. Nous en rions même presque en disant que nos habits sont « sûrement faits par des petits enfants en Chine ». C’est comme si l’humour rendait la chose moins réelle.
Alors désolé, mais nous avons mené notre enquête et les conclusions sont dramatiques. Tout d’abord, l’entreprise de la mode est la deuxième la plus polluante après celle du pétrole. Pourquoi ? Des matières premières très énergivores, des procédés chimiques, des transports qui ne comptent plus leurs empreintes carbones… Et puis s’ajoute le lavage régulier, et la fin de vie du produit, qui, bien souvent, est peu recyclé.
D’autre part, les conditions de production sont encore de nos jours désastreuses. Non seulement beaucoup de producteurs ne payent pas leurs salariés comme ils le devraient et ne leur permettent pas de travailler dans des conditions adéquates, mais en plus, ils n’ont parfois aucune idée des personnes qui constituent leurs réelles chaînes de production (certaines entreprises sous traitent avec d’autres entreprises délocalisées).
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Ne vous méprenez pas, tous les tee-shirt à 40 euros ne sont pas pour autant éthiques.
Alors oui, nous contribuons tous un peu à cela lorsque nous achetons nos fringues. Nous étant bien renseignées, nous pouvons vous dire qu’acheter un tee-shirt moins de 40 euros, c’est exploiter la terre ou/et les humains quelque part. Ne vous méprenez pas, tous les tee-shirts à 40 euros ne sont pas pour autant éthiques… Pour le savoir il faut lire au-delà des étiquettes :
- Quelles matières premières ?
- Où cela a été produit ?
- Par qui ? Dans quelles conditions ?
Bien sûr, vous n’aurez pas, toujours, toutes les informations. Malgré tout :
Sachant tout cela, nous arrêtons d’acheter dans les grands enseignes connues, car elles ont des pratiques douteuses et manquent de transparence pour nous clientes « lambda ». Nous pensons qu’une mode éthique est possible : place à la « consomm’action » ! Là, vous nous direz peut-être : « ok, mais c’est un budget, je n’ai pas les moyens ! » Et bien sachez que selon l’Insee, on dépense en France, en moyenne 750 euros par personne par an pour s’habiller et se chausser… mais que l’on porte seulement 30 % de son dressing (de manière régulière).
C’est ainsi que nous avons décidé de monter notre projet dans le secteur de la mode. Notre société a besoin de plus d’alternatives encore !